L’évolution des structures productives française dans l’entre-deux-guerres
Le paradoxe français est que le pays croyait être une grande puissance agricole d’où le pays tirer sa force mais il fut en réalité freiné par les campagnes et poussé par la modernisation de son industrie.
I. la crise des structures d’encadrement
1. L’Etat et le marché
==> C’est une société « d’économie mixte » associant moyens de l’Etat et capitaux privés
==> Les gouvernements de gauche comme de droite utilise des « décrets-lois » et des «pouvoirs exceptionnels » pour créer un Etat fort (politique de réarmement à la fin des années 1930)
==> Cependant le personnel politique était mal préparé à gérer des sujets économiques à peu d’exception près (Loucheur, Reynaud, Tardieu, Auriol). Les hauts fonctionnaires manquaient de formation adaptée même si une technocratie semblait émerger lentement.
2. Le rentier et le salarié
==> Les bénéfices furent considérables dans les années 1920 permettant un autofinancement de l’industrie.
==> Cependant avec l’inflation et les dévaluations la fortune privée en France fut sans doute amputée d’un tiers par rapport à 1913
==> En revanche les revenus, les salaires ont progressé de 1913 à 1938
II. Un réel progrès industriel centré sur les années 1920
1. la croissance industrielle
==> la croissance industrielle française des années 1920 est une des plus forte du monde : il y a eu un rattrapage. La croissance est de 9,5% par an de 1921 à 1930
==> conjoncture mondiale favorable : les dépenses de la reconstructions, la faiblesse monétaire
==> Deux moteurs : la consommation et l’investissement. On assiste au début de la consommation de masse (dû aux mutations de la société et des mentalités et la production en série). La part des investissements passa de 14,9% pendant la Belle Epoque à 20% dans les années 1928-30
2. l’évolution des structures industrielles
==> recule des toutes petites entreprises artisanales avec la progression de la concentration
==> la productivité a progressé de près de 40% entre 1913 et 1929 (rythme de mécanisation plus rapide qu’aux U.S.A ou au R.U)
==> certaine régions on plus bénéficier de cette croissance industrielle.
3. les mutations sectorielles
==> la chimie et les industries mécaniques et électriques doublaient presque leur part dans la valeur ajoutée industrielle.
==> Les industries plus traditionnelles restaient prédominantes
==> Politique énergétique pour répondre aux nouvelles priorités : en 1921 on définit une politique pétrolière.
4. les années 1930 : rupture de la croissance et continuités structurelles
==> les années 1930 cassèrent la croissance industrielle.
==> La crise accentua les évolutions industrielle déjà en cours : diminution de la part du textile et accélération du mouvement de concentration
III. La persistance du marasme agricole
1. des structures presque figées
==> au cours des années 1920 la population française devint majoritairement urbaine
==> demeure le pays occidental le plus agricole. Les exploitation agricole reste petite : seules 3% des exploitations comptaient plus de 50 ha.
==> La productivité avait un peu progressé mais les rendements demeuraient faible (rendement du blé 1/3 plus faible qu’en All.) à cause du manque de modernisation.
2. les productions et leur évolution
==> 1913 à 1931 les surfaces consacrées au blé ont reculé de 19%
==> les vignes en revanche étaient en surproduction donc dès 1930 il fut interdit d’en planter et les primes à l’arrachage se multiplièrent.
3. l’agriculture victime de la crise des années 1930
==> les prix agricoles mondiaux ont commencé à baisser dès 1928 mais avec le protectionnisme cela masque la crise pendant environ 2 ans mais à partir de 1931 jusqu’en 1935 les prix agricole à l’intérieur du pays ont diminué de 40%
==> la part des produits agricoles importé par la France progressait alors que les exportations agricoles françaises régressaient de 30%.
==> L’Office du blé créé par le Front Populaire voulait maîtriser la production pour avoir un impact réel sur les prix.
==> Face à la réduction de leur revenue beaucoup de paysan son revenue à une agriculture de subsistance.
Le paradoxe français est que le pays croyait être une grande puissance agricole d’où le pays tirer sa force mais il fut en réalité freiné par les campagnes et poussé par la modernisation de son industrie.
I. la crise des structures d’encadrement
1. L’Etat et le marché
==> C’est une société « d’économie mixte » associant moyens de l’Etat et capitaux privés
==> Les gouvernements de gauche comme de droite utilise des « décrets-lois » et des «pouvoirs exceptionnels » pour créer un Etat fort (politique de réarmement à la fin des années 1930)
==> Cependant le personnel politique était mal préparé à gérer des sujets économiques à peu d’exception près (Loucheur, Reynaud, Tardieu, Auriol). Les hauts fonctionnaires manquaient de formation adaptée même si une technocratie semblait émerger lentement.
2. Le rentier et le salarié
==> Les bénéfices furent considérables dans les années 1920 permettant un autofinancement de l’industrie.
==> Cependant avec l’inflation et les dévaluations la fortune privée en France fut sans doute amputée d’un tiers par rapport à 1913
==> En revanche les revenus, les salaires ont progressé de 1913 à 1938
II. Un réel progrès industriel centré sur les années 1920
1. la croissance industrielle
==> la croissance industrielle française des années 1920 est une des plus forte du monde : il y a eu un rattrapage. La croissance est de 9,5% par an de 1921 à 1930
==> conjoncture mondiale favorable : les dépenses de la reconstructions, la faiblesse monétaire
==> Deux moteurs : la consommation et l’investissement. On assiste au début de la consommation de masse (dû aux mutations de la société et des mentalités et la production en série). La part des investissements passa de 14,9% pendant la Belle Epoque à 20% dans les années 1928-30
2. l’évolution des structures industrielles
==> recule des toutes petites entreprises artisanales avec la progression de la concentration
==> la productivité a progressé de près de 40% entre 1913 et 1929 (rythme de mécanisation plus rapide qu’aux U.S.A ou au R.U)
==> certaine régions on plus bénéficier de cette croissance industrielle.
3. les mutations sectorielles
==> la chimie et les industries mécaniques et électriques doublaient presque leur part dans la valeur ajoutée industrielle.
==> Les industries plus traditionnelles restaient prédominantes
==> Politique énergétique pour répondre aux nouvelles priorités : en 1921 on définit une politique pétrolière.
4. les années 1930 : rupture de la croissance et continuités structurelles
==> les années 1930 cassèrent la croissance industrielle.
==> La crise accentua les évolutions industrielle déjà en cours : diminution de la part du textile et accélération du mouvement de concentration
III. La persistance du marasme agricole
1. des structures presque figées
==> au cours des années 1920 la population française devint majoritairement urbaine
==> demeure le pays occidental le plus agricole. Les exploitation agricole reste petite : seules 3% des exploitations comptaient plus de 50 ha.
==> La productivité avait un peu progressé mais les rendements demeuraient faible (rendement du blé 1/3 plus faible qu’en All.) à cause du manque de modernisation.
2. les productions et leur évolution
==> 1913 à 1931 les surfaces consacrées au blé ont reculé de 19%
==> les vignes en revanche étaient en surproduction donc dès 1930 il fut interdit d’en planter et les primes à l’arrachage se multiplièrent.
3. l’agriculture victime de la crise des années 1930
==> les prix agricoles mondiaux ont commencé à baisser dès 1928 mais avec le protectionnisme cela masque la crise pendant environ 2 ans mais à partir de 1931 jusqu’en 1935 les prix agricole à l’intérieur du pays ont diminué de 40%
==> la part des produits agricoles importé par la France progressait alors que les exportations agricoles françaises régressaient de 30%.
==> L’Office du blé créé par le Front Populaire voulait maîtriser la production pour avoir un impact réel sur les prix.
==> Face à la réduction de leur revenue beaucoup de paysan son revenue à une agriculture de subsistance.