Après la Première guerre mondiale, les économies des pays industrialisés ne sont pas encore revenues à leur prospérité d’avant-guerre. C’est à ce moment que le krach boursier de 1929 arrive aux Etats-Unis et provoque une crise d’ampleur mondiale. Le président républicain des Etats-Unis, Herbert Hoover élu en 1928, est surpris par cette guerre, mais reste très optimiste quant à la longueur de cette crise – Qu’est-ce qu’a apporté Hoover à l’économie américaine, voire mondiale ?
I. L’analyse de la crise vue par Hoover
Au début de l’année 1929, Hoover déclare que la misère sera bientôt bannie des Etats-Unis. La crise est donc très brutale et inattendue pour le président, pourtant il continue de rester optimiste en pensant que la crise n’est que passagère, « qu’elle sera finie dans 60 jours », « que la prospérité attend les américains au coin de la rue ».
Pour Hoover, la crise n’est qu’une crise de confiance, et accuse l’Europe et en particulier l’Allemagne d’en être la cause ; les quatre cinquièmes de l’économie mondiale sont entrés en récession avant le début du krach de Wall Street. Pour Hoover, la crise de 1929 n’est qu’une conséquence du déséquilibre de l’économie mondiale dans les années 20.
II. Les mesures prises par Hoover
Hoover intervient dans l’économie en renforçant le protectionnisme dès 1930 avec le tarif Hawley-Smoot qui porte la moyenne des taxes à 50% !!!!! Mais c’est tardivement que le gouvernement réagit et pratique une politique déflationniste, Hoover veut défendre la monnaie en faisant baisser les prix.
Avant même le début de la crise, Hoover instaure en 1928 un bureau fédéral qui soutient financièrement les agriculteurs, mais les fonds sont trop faibles et en 1931, l’organisme cesse d’intervenir ce qui aggrave la crise agricole.
Hoover entreprend quelques grands travaux (barrages..), et met en place des fonds d’aide aux chômeurs et aux entreprises.
Le président Hoover a donc réagit tardivement à la crise de 1929, pensant d’abord qu’elle est passagère. Mais le bilan de son mandat est très négatif, les mesures prises paraissant dérisoires aux yeux de l’opinion publique ; Hoover est même synonyme de misère et de précarité (on appelle les « hoovervilles » les bidonvilles). Son mandat contraste fortement avec celui de Roosevelt qui le succéda et qui triompha avec sa politique du New Deal.
I. L’analyse de la crise vue par Hoover
Au début de l’année 1929, Hoover déclare que la misère sera bientôt bannie des Etats-Unis. La crise est donc très brutale et inattendue pour le président, pourtant il continue de rester optimiste en pensant que la crise n’est que passagère, « qu’elle sera finie dans 60 jours », « que la prospérité attend les américains au coin de la rue ».
Pour Hoover, la crise n’est qu’une crise de confiance, et accuse l’Europe et en particulier l’Allemagne d’en être la cause ; les quatre cinquièmes de l’économie mondiale sont entrés en récession avant le début du krach de Wall Street. Pour Hoover, la crise de 1929 n’est qu’une conséquence du déséquilibre de l’économie mondiale dans les années 20.
II. Les mesures prises par Hoover
Hoover intervient dans l’économie en renforçant le protectionnisme dès 1930 avec le tarif Hawley-Smoot qui porte la moyenne des taxes à 50% !!!!! Mais c’est tardivement que le gouvernement réagit et pratique une politique déflationniste, Hoover veut défendre la monnaie en faisant baisser les prix.
Avant même le début de la crise, Hoover instaure en 1928 un bureau fédéral qui soutient financièrement les agriculteurs, mais les fonds sont trop faibles et en 1931, l’organisme cesse d’intervenir ce qui aggrave la crise agricole.
Hoover entreprend quelques grands travaux (barrages..), et met en place des fonds d’aide aux chômeurs et aux entreprises.
Le président Hoover a donc réagit tardivement à la crise de 1929, pensant d’abord qu’elle est passagère. Mais le bilan de son mandat est très négatif, les mesures prises paraissant dérisoires aux yeux de l’opinion publique ; Hoover est même synonyme de misère et de précarité (on appelle les « hoovervilles » les bidonvilles). Son mandat contraste fortement avec celui de Roosevelt qui le succéda et qui triompha avec sa politique du New Deal.